Aujourd'hui
Cette rubrique a pour but de diffuser régulièrement un texte (dont je suis l'auteur bien évidemment) écrit sur le vif, dans le métro, dans la rue, au supermarché ou ailleurs ou encore la trace écrite d'un rêve que j'aurais fait (car je rêve beaucoup, énormément même, trop ! Le plus souvent je perds ou me casse les dents mais je ne vous ferais pas partager cette horreur). Allergiques aux bizarreries s'abstenir.
Aventure cauchemardesque (rêve)Première partie : les deux accidents Tout débute en haut d'un immense building. Et quand je dis immence, cela signifie environ 3 à 4 fois la hauteur de la tour Montparnasse. Il y avait une fête étudiante grandiose dans un des appartements muni d'un grand balcon. Le seul de l'immeuble. Ce balcon était une sorte de nacelle-ascenseur qui permettaient aux inviter de changer d'étage en admirant la superbe vue urbaine. Je me trouvais entre la nacelle et la porte-fenêtre de l'appartement avec Audrey, et quelques filles et deux garçons étaient sur le balcon. Un des deux me plaisait bien d'ailleurs. Audrey semblait les connaître car ils étaient de son école. A un moment, Audrey me dit : « tu te rappelles de ce que nous chantait ... (nom de garçon) quand on était en vacances à ... ( ?) » Puis elle commence à chanter, c'était une sorte de chanson paillarde avec des jeux de mots. Cela voulait dire en gros « c'est la fille qui me plaît etc. » Les deux garçons réagissent alors pour montrer qu'ils connaissaient la chanson. Ils semblaient amis. Mais celui aux cheveux plus foncés, celui que j'avais remarqué entame le refrain plus fort en regardant son copain d'un air malicieux et en changeant les paroles à la fin, ce qui signifiait « c'est la fille qui me plaît et c'est MOI qui l'aurait ». Sur ces mots, le mec aux cheveux plus clairs réagit violemment et ils se retrouvent tous deux très vite front à front à froncer les sourcils. Sur le moment j'ai ressentie ce que je ressens à chaque bagarre, un fort battement de cour et une angoisse terrorisante. Je m'attendait à voir des coups et du sang, mais rien ne s'est passé de la sorte. Le mec aux cheveux clairs a simplement attrapé son copain par le col et l'a propulsé par dessus le balcon. Tout s'est passé très vite, on n'a pas eu le temps de réagir. Puis flou total, je ne sais plus ce qui se passe un moment, et je vois soudain le mec brun passer à son tour par dessus le balcon. Par contre cette fois-ci je le regarde tomber jusqu'en bas. 1000 choses se chamboulent dans ma tête et j'ai le temps de me demander « on va voir qu'est-ce que ça fait quelqu'un qui s'écrase pas terre, si ça fait vraiment pas de trace ni de buit, comme dans les films ». La silhouette devenait de plus en plus petite quand tout d'un coup je vis comme une grosse explosion rouge de sang et le bruit le « plouf » typique d'un corps qui tombe dans la mer. Je me trouve d'ailleurs surprise par ce bruit auquel je ne m'attendait pas du tout. Deuxième partie : l'après-coup Tout est fini maintenant, deux jeunes garçons de mon age viennent de se tuer de la manière la plus bête et la plus horrible possible, deux amis qui plus est. C'est un choc pour tout le monde et particulièrement pour quelques filles et moi qui avons assisté aux drames. Nous pleurons en pensant que quelques minutes auparavant nous étions en leur compagnie à penser à autre chose et même à plaisanter. Après cet épisode, nous rentrons tous dans l'appartement où l'agitation continue. Mais plus personne ne semble parler de ce qu'il vient de se passer. Nous savons pourtant que l'histoire est loin d'être terminée car les gens en bas se ruent autour des cadavres ainsi que la police. Mais un tout autre événement vient perturber l'ambiance. L'immeuble se met à tourner. C'est à dire que le sol se penche, tout tourne. Je trouve alors une solution pour ne pas être victime de ce changement de repères, j'incline mon corps en fonction du sol pour rester toujours droite sans jamais avoir la tête qui tourne. (pas bête leslie !) Audrey, qui savait que je prenais des médicaments tous les matins me dit : « mais leslie, avec ces médiacaments il me semble que tu ne dois pas chahuter ni bouger dans tous les sens » Moi je ne me rappelais plus. Je trouve donc une solution. Appeler maman au téléphone pour lui demander si avec ces médiacaments ils y a des contre-indications (ppff...au secours maman ! ). Mais je ne me souvenais plus de leur nom. Me voilà donc partie à la recherche des médicaments perdus dans tout l'appartement. Je demandais à tout le monde (que je connaissais maintenant, allez savoir pourquoi) s'il n'avait pas vu ma boîte de médicaments. Et le sol continuait de tourner, c'était une vraie lutte pour rester droite, mais j'avais un avantage sur les autres personnes, que je ne manquais pas de clamer tout fort : moi, j'avais survécu à l'éffondrement des Twins lors de l'attentat du 11 septembre et je savais exactement quelle attitude adopter pour rester vivante, je disais à tout le monde : « Ce qui se passe c'est normal, c'est le contre coup de ce qui vient de se passer (l'accident avec les 2 garçons). Quand il se passe quelque chose de grave il se passe toujours ça. » J'avais de l'expérience et je le montrais. Au fond de mois je me disais que rien n'était encore fini, que ma vie allait basculer, que j'avais assister à 2 scènes atroces qui resteraient certainement gravées dans ma mémoire. J'allais être interrogée, puis conviée au tribunal, j'était témoin. Tout cela me terrorisais car c'était nouveau, mais en même temps ça me plaisait, j'allais enfin être utile. Il se passait quelque chose dans mon existence. Ma pensée passait outre le mal-être que je ressentais après cet événement terrible. Alors quand je me suis réveillée, je suis tombée de haut. J'ai vite réalisé que j'étais leslie la petite étudiante, que j'étais tranquillement en train de cauchemarder ou de rêver (je ne sais pas) dans le lit de la sour de clémence où j'avais passé la nuit. J'étais bizarrement dans la même position où je m'étais couchée la veille au soir (enfin à 3h du matin quand même). Le réveil affichait 11h36 mais il avançait d'une heure car il n'avait pas subit de mise à jour lors du passage à l'heure d'hiver. Tout était alors fini.
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